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ACHTung

Es geht bergab. Wir beginnen zu wanken, dann zu gleiten. Wir kommen zu Fall, stürzen hinunter. Und prallen am Ende auf.

 

Die Sicherheitsschranken halten nicht. Die vielbeschworene freiheitlich-demokratische Grundordnung löst sich auf. Noch ist die Diktatur weit draußen, irgendwo im Osten, aber der Atem der Zensur ist schon zu spüren. Er dringt hinein in unsere Gedanken, unsere Worte, unsere Taten. Unmerklich, merklich. Nimmt Besitz von dem, was wir als selbst-verständlich glaubten: Freiheit. Achtung.

 

Achtung heißt Achtung vor dem Anderen wie vor dir selbst, heißt aber auch Achtung des Anderen wie deiner selbst. Sei aufmerksam, schau genau hin. Das nimmt sich das TNL in der neuen Spielzeit vor: genau hinsehen, aufmerksam sein, damit der Aufprall nicht passiert.

 

Das TNL taucht dafür mit Schnitzlers Traumnovelle in die geheimnisvolle Irrfahrt der Psyche ein, in die postapokalyptische Welt von Becketts Endspiel, in die Wahrheitsdebatten von Brechts Leben des Galilei.

 

Stücke mit politisch-gesellschaftlicher Relevanz schärfen unsere Aufmerksamkeit für die Gegenwart. Brechts Die heilige Johanna der Schlachthöfe mit der Kultband Laibach thematisiert die Ausbeutung von Menschen und Ressourcen, Fado Alexandrino nach António Lobo Antunes wirft einen heutigen Blick auf die portugiesische Nelkenrevolution und Albert Ostermaiers Stahltier geht das Thema Antisemitismus mit provo-kanter Offenheit an. Das Schicksal der iranischen Frauen lässt sich im Projekt Téhéran-Luxembourg hautnah erleben.

 

Soziale Spannungen äußern sich auf der Bühne über die Waffe des Humors wie in Zack.Eine Sinfonie von Daniil Charms, über die Macht der Poesie wie in Jean Genets Les Bonnes oder mit den vereinten Mitteln von Musik und Fotografie wie in Reflejos de Macondo nach Gabriel García Márquez. Dass das Altern von Menschen auch eine soziale Frage sein kann, verdeutlicht Didier Eribon in Vie, vieillesse et mort d’une femme du peuple.

 

Betrachtet werden die Schmerzen der Liebe in Ahouvi aus einer jüdischen Erzählung heraus und im Stück Une rose plus rouge, das auf Werken der schwedischen Comiczeichnerin Liv Strömquist beruht, aus feministischer Sicht. Wir leben in einer Zeit der Wettbewerbe. Alles wird mit allem verglichen, bewertet, in Schablonen gepresst. Dies passiert den Solisten, die in Claude Lenners‘ SeleXion gegeneinander antreten. Dies passiert dem Autor in Guy Rewenigs Konferenz Bärenklau, bei der Zensur als offener, demokratischer Diskurs daherkommt.  

 

Nathalie Ronvaux, unsere Hausautorin 24/25, experimentiert gerne mit verschiedenen literarischen Genres. In ihrer Theaterarbeit beobachtet sie mit analytischer Tiefenschärfe zwischenmenschliche Beziehungen. Un jeu d’enfant und Histoire(s) sind zwei Texte, die von Kindesadoption und sexuellem Missbrauch handeln. Ihr neues Stück Versions des faits weitet mit dem Thema Ausgrenzung den Blick auf aktuelle soziale Konflikte.

 

Der Titel des Projekts High Fever bringt das Klima der TNL-Saison auf den Begriff. Sie ist geprägt von neuen, jungen Regiestimmen, die mit frischer Entschiedenheit in den Ring springen: Tiphanie Devezin, Liss Scholtes, Christine Muller und Maximilien Ludovicy. Jede(r) von ihnen packt dabei heiße Eisen an. Daneben fungieren bekannte Regienamen wie David Mouchtar-Samorai oder Nuno Cardoso.

 

Die Internationalität unseres Théâtre National unterstreicht nicht nur die große Präsenz des TNL im Ausland, sondern auch die Länder, aus denen die vielsprachigen Produktionen nach Luxemburg kommen: Deutschland, Frankreich, Italien, Slowenien, Portugal, Liechtenstein und Kolumbien. Auch das Theater in luxemburgischer Sprache erfreut sich nach wie vor großer Beliebtheit. So bittet das TNL im dritten Jahr in Folge ins Café Terminus.

 

Inklusion und Jugendarbeit nehmen im TNL einen wichtigen Platz ein.  Das Kollektiv Dadofonic unternimmt mit dem Projekt 2075 eine wahre Odyssee durch das Weltall. „Jugendclub“ und „Kannerbün“ sind erneut sehr aktiv, während die jungen Zuschauer in einem weitgefächerten Pädagogik-Programm an das Theater herangeführt werden.

 

Achtung: In der Regel beginnen wir unsere Abendvorstellungen ab der neuen Spielzeit um 19.30 Uhr.

 

Willkommen!

 

Frank Hoffmann

Attention

Ça descend. On vacille, puis on glisse. On tombe, on dégringole. Et le choc à la fin.

 

Les barrières de sécurité ne tiennent pas. L'ordre établi, libéral et démocratique, tant vanté, se dissout. La dictature est encore loin, quelque part à l'Est, mais le souffle de la censure est déjà perceptible. Il s'infiltre dans nos pensées, nos paroles, nos actes. Imperceptiblement, inévitablement. Il prend possession de ce qu’on a cru intouchable: notre liberté. Attention.

 

Fais attention que le monde et l’autre ne te portent préjudice, mais fais aussi attention au monde et à l’autre comme si c’était toi-même. Sois attentif. C'est ce que le TNL se propose de faire dans cette nouvelle saison: regarder attentivement, porter une attention particulière pour qu’en bas de la pente le choc ne se produise pas.

 

Pour ce faire, le TNL plonge dans les mystères de l’inconscient avec la Traumnovelle de Schnitzler, dans l’univers post-apocalyptique de Fin de partie de Beckett, dans les débats sur la vérité de Leben des Galilei de Brecht.

 

Les pièces qui ont une pertinence politique et sociale aiguisent notre attention pour le présent. Saint Joan of the Stockyards de Brecht avec le groupe culte Laibach traite de l'exploitation des hommes et des ressources, Fado Alexandrino d'après António Lobo Antunes jette un regard contemporain sur la révolution portugaise des œillets et Stahltier d'Albert Ostermaier aborde le thème de l'antisémitisme avec une franchise provocante. Le sort des femmes originaires d’Iran peut être vécu de très près dans le projet Téhéran-Luxembourg.

 

Les tensions sociales s'expriment sur scène par l'humour comme dans Zack.Eine Sinfonie de Daniil Charms, par le pouvoir de la poésie comme dans Les Bonnes de Jean Genet ou par le mariage de la musique et de la photographie comme dans Reflejos de Macondo d'après Gabriel García Márquez. Dans Vie, vieillesse et mort d'une femme du peuple, Didier Eribon montre que le vieillissement des personnes peut aussi être une question sociale.

 

Dans Ahouvi, les douleurs de l'amour sont considérées à partir d'une biographie juive et dans la pièce Une rose plus rouge, basée sur les œuvres de la dessinatrice de BD suédoise Liv Strömquist, d'un point de vue féministe. Notre époque vénère la compétition. Tout est comparé à tout, évalué, pressé dans des moules. C'est ce qui arrive aux solistes qui s'affrontent dans SeleXion de Claude Lenners. C'est ce qui arrive à l'auteur de la conférence Bärenklau de Guy Rewenig, où la censure se travestit en discours démocratique.  

 

Nathalie Ronvaux, l’autrice en résidence 24/25 du TNL, adore expérimenter avec les différents genres littéraires. Dans son travail pour le théâtre, elle analyse les relations humaines avec une véritable profondeur de champ. Un jeu d'enfant et Histoire(s) sont deux textes courts qui traitent, le premier de l'adoption d'enfants, le second d’un abus sexuel. Sa nouvelle pièce Versions des faits élargit le regard sur les conflits sociaux actuels en attaquant le thème de l’exclusion.

 

Le titre du projet High Fever résume assez bien le climat de la saison du TNL, largement marquée par les jeunes metteurs en scène qui sautent dans le ring avec fraîcheur et détermination, tout en traitant des sujets brûlants: Tiphanie Devezin, Liss Scholtes, Christine Muller et Maximilien Ludovicy. à côté, on retrouve des noms prestigieux de la mise en scène comme David Mouchtar-Samorai ou Nuno Cardoso.

 

Outre la grande présence du TNL à l’étranger, le caractère international de notre Théâtre National est souligné par les pays d'où proviennent les productions multilingues présentées chez nous: Allemagne, France, Italie, Slovénie, Portugal, Liechtenstein et Colombie. Et pour le théâtre en luxembourgeois, rendez-vous pour la troisième année consécutive au Café Terminus.

 

L'inclusion et le travail avec les jeunes sont des volets essentiels du TNL. Le projet 2075  du collectif Dadofonic entreprend une véritable odyssée à travers l'espace.  Le "Jugendclub" et la "Kannerbün", continuent à être très actifs, alors que les jeunes spectateurs sont initiés au théâtre dans le cadre d'un vaste programme pédagogique.

 

Attention: à partir de la nouvelle saison, les représentations du soir débutent généralement à 19h30.

 

Bienvenue!

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